Landscapes and societies in Mont Pilat from 1744 to 1974
Paysages et sociétés dans le Mont Pilat de 1744 à 1974
Résumé
The place of Mount Pilat, in the temporality of the old regime, integrates this mountain massif in the northern part of the Cévénnes. For all that, Mount Pilat does not designate a particular summit, but a set of reliefs, in the legacy of the descriptions of the humanist Jean Du Choul in the 16th century, surveying and describing these countries, relayed by the scholars of the 18th century (Alléon-Dulac, Claret De La Tourette, Rousseau). However, the organization of human societies is structured first of all in the permanences of rurality between traditional culture and catholic religious frameworks. Thus, the relations to the landscapes evolve according to the temporalities between the lived, idealized landscapes, the stakes of the anthropizations and the cultural and cultural palimpsests. However, the transformations in relation to the modernity in the perspectives of the industrializations involve the decline of the traditional rural world. The XIXth and XXth centuries progressively build other views in front of the stakes of anthropocene, paradigms of preservation of ecosystems, between nature and naturalness. The leisure activities between walking, cycling and winter sports transform the views on these mountain landscapes between the benefits of fresh air and the process of preservation of remarkable sites, in the perspectives of heritage and tourist openings. The actors of this regionalism over time (Etienne Mulsant, Claude Berthier, Roger Bargeton) participate in the geographical, cultural and anthropological knowledge of Pilat. The creation of the Pilat regional park, efficient in 1974, is the result of a synergy of efforts between developments and ecosystems on the scale of this middle mountain, in generational legs.
La place du Mont Pilat, dans la temporalité de l’ancien régime, intègre ce massif montagnard dans la partie septentrionale des Cévennes. Pour autant, le Mont Pilat ne désigne pas un sommet en particulier, mais un ensemble de reliefs, dans les héritages des descriptifs de l’humaniste Jean Du Choul au XVIe siècle, arpentant et décrivant ces pays, relayés par les savants du XVIIIe siècle (Alléon-Dulac, Claret De La Tourette, Rousseau). Cependant, l’organisation des sociétés humaines se structure tout d’abord dans des permanences de ruralité entre culture traditionnelle et cadres religieux catholiques. Ainsi, les relations aux paysages évoluent en fonction des temporalités entre les paysages vécus, idéalisés, les enjeux des anthropisations et des palimpsestes culturels et cultuels. Cependant, les transformations par rapport à la modernité dans les perspectives des industrialisations entraînent le déclin du monde rural traditionnel. Le XIXe et le XXe siècle construisent progressivement d’autres regards face aux enjeux de l’anthropocène, des paradigmes de préservations des écosystèmes, entre nature et naturalité. Les activités de loisirs entre la marche, le cyclisme et les sports d’hiver transforment les regards sur ces paysages de montagne entre les bienfaits du grand air et processus de préservation des sites remarquables, dans des perspectives de patrimonialisation et d’ouvertures touristiques. Les acteurs de ce régionalisme au fil des temporalités (Etienne Mulsant, Claude Berthier, Roger Bargeton) participent aux connaissances géographiques, culturelles, anthropologiques sur le Pilat. La création du parc régional du Pilat, efficient en 1974, est l’aboutissement d’une synergie d’efforts entre aménagements et ménagements d’écosystèmes à l’échelle de cette moyenne montagne, dans des lègs générationnels.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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