La thèse, soutenue en 2018 quelques jours après l'arrêt Take Eat Easy (qui requalifiait pour la première fois en France un livreur indépendant de plateforme en salarié), entend s’intéresser à ce qui était encore alors perçu comme un nouveau phénomène : l'émergence et le développement des plateformes numériques et la manière dont elles mettent le droit du travail à l'épreuve. Pour ce faire, la thèse commence une analyse de l'objet "plateforme numérique de travail" et les notions qu’il perturbe, avant de s’intéresser aux possibilités de réglementations, nationales, européennes et internationales qui peuvent se déployer, se réinventer et se construire. Depuis, le phénomène n'a fait que gagner en importance. Les analyses se sont donc poursuivies et encore affinées après la thèse, au travers de divers articles.