Users’ expertise : a challenge for the social work institutions in the 21st century. The usagent and the maieutics’ worker.
L'expertise usagère : un défi pour les institutions sociales et médico-sociales du 21ème siècle : l'usagent et le maïeuticien
Résumé
The 21st century’s social welfare and medico-social action is going through a crisis, which is originated by the imbalance in the relationship between welfare institutions and their beneficiaries. This disturbance emerged quite clearly in the social and medico-social fields in the early 2000s in the wake of the watershed of the 2002-2 French piece of legislation. This law makes user’s participation the major reform axis - and as such, a disturbance - of the governance system and the endemic legitimacy of the French institutions of solidarity.
The rebuilding of social and medico-social action through users’ participation in the care-providing institutions’ day-to-day started fifteen years ago and is in keeping with the evolution of our modern democracy toward an equalization of legal and social rights and access to public ressources, today attempting to level out civic recognition of individuals. Being simultaneously a process and a product of the adaptation of social work to modernity, this reconstruction and the institutional upheavals it reveals provide information on a society of individual claim, social movements and shared knowledge.
This society being the grounds on which the social work reconstruction is laying its foundations, it raises a fundamental sociological question today : how do traditional institutions of solidarity adapt to the global networking of individual life environments, and the increasing possibilities in terms of social and civic involvement from the minorities, which have become essential to social cohesion ?
L’action sociale et médico-sociale du 21ème siècle est en crise. Cette dernière s’origine dans le désajustement usager/institution qui s’est engagé de manière très visible dans ce champ social et médico-social dès le début des années 2000 avec la déflagration provoquée par la loi 2002-2 qui fait de la participation des usagers l’axe majeur de la rénovation - et donc du déséquilibre - des modes de gouvernance et du régime de légitimité des institutions de la solidarité à la française. La refondation de l’action sociale et médico-sociale par la participation des usagers à la vie des institutions qui s’est amorcée il y a 15 ans se fond dans le sens de l’histoire de notre démocratie moderne d’une égalisation en droit, en condition matérielle d’existence et aujourd’hui en reconnaissance citoyenne des individus. Produit - à la fois processus et résultat - de l’adaptation du travail social à la société moderne, cette refondation et les bouleversements institutionnels qu’elle dévoile renseignent sur la société des individus, des mouvements sociaux et des connaissances dans laquelle elle se déploie et permet de poser une question sociologique aujourd’hui fondamentale : comment les institutions de la solidarité s’adaptent-elle à la mise en réseau de l’individu, de ses cadres organiques de vie et à la montée des formes de participation sociale et citoyenne des minorités devenues centrales dans la formation du lien social aujourd’hui ?
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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