"Women in African Women's Writings: A Study of Novels by Buchi Emecheta and Tsitsi Dangarembga."
"La Femme dans l' Ecriture Féminine: Une étude de Quelques Romans de Buchi Emecheta et Tsitsi Dangarembga."
Résumé
Abstract:
Women, throughout the world, are under the sway of various scourges that range from gender-based discrimination, male chauvinism to physical violence. In the light of this, one needs to ask the role scholars and intellectuals play to change this reality. It is from this perspective we should understand the ostracism of women writers from the literary field. However, thanks to their commitment, some of them use the feminist literary tradition as a writing strategy designed to dismantle the myths that hamper their emancipation as individuals.
The two women writers concerned in this study, Buchi Emecheta and Tsitsi Dangarembga, dig deep in mainstream feminist literary criticism in their novels. In that respect, they base their work on their own African cultural context and respective countries to investigate the social aspects of women’s subjugation, and mount a protest against it. Through female characterization, they put under the critical spotlight patriarchy with encroaching cultures and colonization that compromise women’s promotion. This illustrates their commitment to women’s fight for social justice, with greater scope and in-depth analysis, regardless of gender-based obstacles.
The novels studied here are discursively intertwined, as the two women writers build their female protagonists’ own stories around the triptych that rebounds in women’s writings, gender, race and class, discriminatory categories that impede their growth from childhood to womanhood. Their entrapment is unquestioned because tradition and colonization collude to subjugate them. Since women are victims of prejudices, the female characters Emecheta and Dangarembga depict in their works design survival strategies to outsmart social injustice for a better world. Such strategies give some measure of optimism to their fiction, which can be labeled as apprenticeship and/or development novels. Thus, their ingenuity to adapt mainstreaming feminist tradition to their own African context based on deconstructionist and constructionist theories through an inclusive approach to the two sexes, hails them both as humanistic and socially committed writers.
Résumé:
La femme, à travers le monde, est sous l’emprise de divers fléaux qui vont de la discrimination sexiste, au chauvinisme de l’homme et à la violence physique. A la lumière de cela, il urge de se pencher sur le rôle des chercheurs et intellectuels face à cette réalité. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’ostracisme des femmes écrivains sur le plan littéraire. Cependant, grâce à leur engagement, certaines s’appuient sur le féminisme comme mode propre d’écriture afin de briser les mythes qui empêchent leur émancipation en tant qu’individus.
Les deux femmes écrivains à l’étude, Buchi Emecheta et Tsitsi Dangarembga, s’inspirent profondément de la critique du courant littéraire féministe dans leurs œuvres. Sous ce rapport, elles axent leurs romans sur leur propre contexte culturel africain et sur le milieu pour passer en revue les aspects sociaux qui assujettissent la femme, et ainsi lancer une offensive contre cette pratique. A travers la représentation de la femme, elles mettent en exergue le patriarcat, qui avec les cultures contraignantes et la colonisation compromettent sa promotion. Ceci illustre leur engagement dans le combat pour la justice sociale à l’égard de la femme, avec une plus grande portée et profondeur dans l’analyse, sans préjugés sexistes.
Les romans à l’étude sont thématiquement liés, puisque les deux auteurs fondent leurs intrigues sur le triptyque, genre, race et classe, des catégories discriminatoires qui rebondissent dans l’œuvre littéraire des femmes écrivains et qui empêchent généralement le développement de la gente féminine, de l’enfance à l’âge adulte. L’asservissement de la femme est inéluctable, car la tradition et la colonisation sont dans ce cadre liées. Etant donné que la femme est victime de préjudices, les personnages qu’Emecheta et Dangarembga dépeignent dans leurs ouvrages déploient des moyens de survie pour une société plus juste. Ce qui donne une lueur d’espoir à leur fiction, qui peut être placée dans la catégorie de romans d’apprentissage et/ou de développement. Ainsi, leur ingéniosité à adapter la tradition féministe courante au contexte africain en se basant sur les théories de déconstruction et de construction dans une approche inclusive entre les deux sexes, les place toutes deux comme écrivains humanistes socialement engagées.
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