Forgées sur une opposition, les relations paysage et énergie peinent à s’apaiser. Pourtant, paysage et énergie ne forme qu’un seul et même ensemble lorsque l’on considère que les additionnalités énergétiques paysagères façonnent nos cadres de vie. L’urgence climatique, et l’ensemble des exigences de développement des EnR locales et de sobriété énergétique ne sont que les nouveaux éléments d’une ère paysagère soutenable, voir sobre. Pour autant, si énergie et paysage ne s’ignorent plus, les conflits ne cessent pas, autour de sanctuaires paysagers, soustraits aux modes disséminés de production d’énergie et aux actions de sobriété énergétique. Si la transition énergétique ne doit pas, tel un rouleau compresseur, effacer toutes traces du passé – le paysage étant une somme d’histoires - force est de constater que l’élitisme paysager persistant peut prendre l’apparence d’une injustice énergétique face à l’accès aux outils de la transition énergétique.