Modern Co-owned Properties: Architectural Heritage challenged by the Climate Transition
Résumé
The modern movement has long embodied progress, especially after the Second World War
when France began to rebuild decent housing for a growing population. In Bordeaux, many
modern neighbourhoods were built to inspire the renewal of the then emerging metropolis
(business and housing districts following slab urbanism, infrastructures and facilities), but also
to further develop the suburbs along with the growing car trafic.
The oil crisis, then climate change tarnished modern architecture’s legacy, now commonly seen
as energy-consuming and outdated, thus leading to some demolitions. However, the Redivivus
research conducted for the French Ministry of Culture (2016-2021) on several post-war
neighbourhoods in the Bordeaux surroundings shows the strong resilience of such districts.
Beyond these neighbourhoods’ spatial and urban characteristics, this architecture embodies the
‘modern project's quality of life’ some inhabitants wish to highlight. Several stakeholders
gather and fight for a better recognition of these post-war neighbourhoods’ cultural and social
heritage that could take an active part in a more sustainable metropolis.
Our paper will develop the results of this research and of the experimental project carried out
in the Hameau de Noailles (Lajus, Salier, Sadirac, Courtois, 1968-73) and Pontet-Lamartine
(Pierre Calmon, 1970-71), two emblematic districts of a "reasoned modernity". The
participatory research process mobilised inhabitants from the two districts, experts (energy and
heritage renovation, Bordeaux Metropole agents, architectural councils) and students from the
Bordeaux School of Architecture on the socio-spatial, cultural and constructive dimensions.
We tested a global approach and co-created tools to raise awareness among the stakeholders in
order to facilitate this heritage’s preservation, energy optimisation and maintenance.
This research’s results are currently paving the way to an awareness-training project for heritage
and energy renovation stakeholders in modern-housing neighbourhoods, as well as a full-scale
experiment to renovate some houses in the Hameau de Noailles using biobased materials.
Le mouvement moderne a longtemps incarné le progrès, notamment après-guerre où il
s’agissait, en France, de reconstruire des logements décents pour une population croissante. A
Bordeaux, de nombreuses opérations modernes ont vu le jour qui devaient symboliser un
renouveau dans la métropole alors en formation (quartiers d’affaires et logements sur dalle,
infrastructures et équipements), mais aussi accompagner le développement du périurbain avec
le tout-voiture.
Avec les chocs pétroliers puis l’urgence climatique, ce legs de la modernité a progressivement
été considéré comme énergivore et obsolète, commandant pour certains sa démolition. Or, la
recherche Redivivus menée pour le Ministère de la Culture français (2016-2021) autour de
plusieurs quartiers d’après-guerre de l’agglomération bordelaise met en évidence la forte
résilience de tels ensembles. Au-delà des caractéristiques proprement spatiales et urbaines de
ces quartiers, la qualité de vie du « projet moderne » qu’ils incarnent toujours mobilisent
habitants et gestionnaires pour faire reconnaitre ce patrimoine culturel et l’amener à évoluer
vers une plus grande durabilité.
Notre communication développera les résultats de cette recherche puis de l’expérimentation
conduite en suivant avec le Hameau de Noailles (Lajus, Salier, Sadirac, Courtois, 1968-73) et
l’ensemble Pontet-Lamartine (Pierre Calmon, 1970-71), deux quartiers emblématiques de la «
modernité raisonnée ». La démarche participative a mobilisé des habitants volontaires des deux
quartiers, des experts (rénovation énergétique et patrimoniale, Bordeaux métropole, Conseils
d’architecture) et des étudiants de l’école d’architecture de Bordeaux autour des dimensions socio-spatiale, culturelle et constructive. Elle visait à tester une approche globale et la co-conception d’outils pour sensibiliser et faciliter la gestion multi-acteurs de ce patrimoine à préserver et optimiser. Cette recherche alimente aujourd’hui un projet de formation-sensibilisation à la rénovation des copropriétés modernes pour les acteurs du patrimoine et de la rénovation énergétique, ainsi qu’une expérimentation à l’échelle 1 de rénovation bio-sourcée
de certaines maisons du Hameau de Noailles.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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