Une fois de plus, le résultat des élections italiennes des 24 et 25 février dernier a montré un visage que l’on connaît déjà trop de l’Italie et de la politique italienne. Pourtant, peu d’éléments dans ces résultats peuvent surprendre l’observateur assidu de la vie politique transalpine. L’organisation anticipée de ces élections était déjà un signe avant-coureur du malaise qui régnait au sein des institutions. Pour rappel, le 22 décembre dernier, le Parlement italien était dissout après l’adoption du budget pour l’année 2013 et Mario Monti démissionnait de ses fonctions. Le président du Conseil avait été contraint à une telle décision par la « fronde » des parlementaires du PdL initiée début décembre : boycott de votes de confiance au gouvernement ou encore abstention sur le vote du budget...