People's involvements in statutory changes in New Caledonia
L'implication des peuples dans les changements statutaires de la Nouvelle-Calédonie
Résumé
Pronounced in English as part of the 11th international conference of the Pacific Islands Political Studies Association (PIPSA), held at the University of Auckland (New Zealand) on 3rd and 4th December 2009 on the theme "Pacific Democracy, What's Happening? ", this conference is to present the participation of Caledonian populations to the statutory changes affecting the archipelago of New Caledonia, notably on the horizon of the next referendum on the future of this territory from 2014 to 2018.
The tensions of the 80s, which led to the Matignon-Oudinot Agreement of 1988 and to the Noumea Accord of 1998, have indeed led to the recognition of a "Caledonian citizenship", quite new French law and to a specific recognition Kanak people in law. Above all, the resolution of the conflict has led to a genuine process of negotiation to three (State-Kanak-Loyalists), whom the conclusions are subject of repeated referendums, and continued in the annual meetings under the auspices of the central power. This is probably a unique case of decolonization process through discussion and mutual recognition, in a historical continuity permiting to crossed over on time the different obstacles, and in which the State is not a direct party but arbiter between the communities living in the area.
Prononcée en anglais dans le cadre du 11ème colloque international de la Pacific Islands Political Studies Association (PIPSA), tenu à l'Université d'Auckland (Nouvelle-Zélande) les 3 et 4 décembre 2009 sur le thème "Pacific Democracy, What’s Happening?", cette conférence a pour objet de présenter la participation des populations calédoniennes aux changements statutaires qui affectent l'archipel de Nouvelle-Calédonie, notamment à l'horizon du référendum futur sur l'avenir de cette collectivité en 2014-2018.
Les tensions des années 80, qui ont abouti aux Accords de Matignon-Oudinot de 1988 et à l'Accord de Nouméa de 1998, ont en effet conduit à la reconnaissance d'une "citoyenneté calédonienne" nouvelle en droit français et à la reconnaissance spécifique des populations kanak en droit. Surtout, la pacification du conflit a débouché sur un véritable processus de négociation à trois (Etat-Kanak-Loyalistes), dont les conclusions font l'objet de référendums répétés, et continué dans des rencontres annuelles sous l'égide du Pouvoir central. Il s'agit sans doute d'un cas unique de processus décolonisation par la discussion et la reconnaissance mutuelle, dans une continuité historique permettant de franchir pas à pas les obstacles, et dans lequel l'Etat n'est pas une partie directe mais un arbitre entre les communautés vivant sur le territoire.
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