L'auteur met « tous ses sens en éveil » (comme vient de le préconiser Michel Onfray) pour commenter cette période de la décentralisation où toutes les agglomérations se posent la même question : « comment faire de la culture peut-être différemment, en tout cas avec d'autres outils, d'autres règles du jeu ? ». L'objectif central des Assises est bien de poser un acte de fondation, d'envoyer un message fort pour dire « nous, dans l'agglomération boulonnaise, voila comment nous concevons les politiques culturelles et leur encadrement, leur développement, leur rapport aux citoyens ». Pour ouvrir ce défi très fort (que les historiens nommeront peut-être plus tard le fameux « processus de Boulogne ), Alain Faure présente des résultats de travaux de recherches menées sur la culture avec Emmanuel Négrier. Ces études permettent de pointer trois voyants rouges et trois pièges à éviter pour que les Assises tiennent toutes leurs promesses.