L’opération archéologique s’est déroulée en deux phases entre septembre 2012 et juillet 2013. La fouille a été menée sur 4,1 ha redécoupés en 5 fenêtres distinctes. Le site a été occupé entre le IIe siècle avant et le XIIIe siècle apr. J.-C. Si l’occupation la plus ancienne ne semble avoir été qu’épisodique, à partir du Ier siècle avant notre ère, l’installation est devenue dense et variée et elle a été à son apogée durant l’Antiquité Tardive et l’époque mérovingienne par le biais d’une vaste zone d’habitat. Indépendamment d’un réseau fossoyé complexe – et notamment des enclos implantés entre La Tène finale et l’Antiquité –, la fouille a livré une grande variété de bâtiments. Ainsi, dès l’Antiquité, les constructions comprennent des bâtiments sur poteaux, des bâtiments sur solins en galets et plusieurs types de bâtiments à sol excavé mettant en évidence des variantes dans les architectures. À partir du IVe siècle, au centre du site, un espace aménagé se présente sous la forme d’un niveau de circulation avec des recharges. En périphérie de l’habitat, des zones d’inhumation sont installées. Ainsi, pour le Haut-Empire, une dizaine de dépôts secondaires d’incinérations ont été mis au jour alors que l’Antiquité Tardive et l’époque mérovingienne ont livré un cimetière d’environ 120 tombes. Parmi ces dernières, les sépultures antiques sont riches en mobilier céramique et éléments de parure. À l’écart de la nécropole, est aménagée une tombe atypique contenant outre le squelette, un dépôt d’outils agricoles