The Early Hours of Pythagorean Arithmology: Numbers as a Philosophical and Religious Discourse
Les premiers temps de l'arithmologie pythagoricienne : les nombres comme discours philosophico-religieux
Résumé
Contrary to popular belief, Pythagoras' investment in mathematics remained very small or non-existent. In the same way, the Pythagoreans are far from having a uniform discourse in this area, and even paid no attention to it for the vast majority. While there are indeed Pythagorean mathematical works in the literal sense, other speculations on numbers have led to the construction of philosophical-religious discourses on numbers. This arithmological tendency has long been considered late, but there are a large number of fragments that testify to what these speculations may have been between the fifth and fourth centuries BCE. A reprint of the record shows the Pythagorean attempt to connect abstract concepts with numbers and deities, in order to formulate ethical, moral, or political propositions. Number or mathematical reasoning thus becomes a support for philosophical demonstration, without being a principle.
Contrairement à une idée reçue, l’investissement de Pythagore en mathématique est resté très réduit ou inexistant. De la même manière, les pythagoriciens sont loin d’avoir eu un discours uniforme dans ce domaine, voire n’y ont prêté aucune attention pour la grande majorité. S’il existe bien des travaux mathématiques pythagoriciens au sens propre, d’autres spéculations sur les nombres ont amené à construire des discours de nature philosophico-religieuse sur les nombres. Cette tendance arithmologique a longtemps été considérée comme tardive, mais il existe un grand nombre de fragments qui témoignent de ce qu’ont pu être ces spéculations entre les ve et ive siècles avant notre ère. Une reprise du dossier montre la tentative pythagoricienne de relier des concepts abstraits aux nombres et aux divinités, afin de formuler des propositions éthiques, morales ou politiques. Le nombre ou le raisonnement mathématique devient donc un support de démonstration philosophique, sans être pour autant un principe.
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Chapitre 1_Les premiers temps de l’arithmologie pythagoricienne - les nombres comme discours philosophico religieux_Corentin Voisin .pdf (296.58 Ko)
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