Hackers and territorial economic security: white hats versus black hats. How can SMBs and local public services be better protected?
Les hackers et la sécurité économique territoriale : chapeaux blancs contre chapeaux noirs. Comment mieux protéger les PME et services publics locaux ?
Résumé
Intuitively, we tend to think that only government institutions and large corporations are the targets of cyberattacks. However, local authorities and small organisations now account for most of them. Predation, destabilisation, espionage: decentralised State departments hold a wealth of personal and financial data, while SMBs not only represent a market value and an information heritage but are also integrated into a global ecosystem as suppliers or subcontractors to major companies, thus indirectly affected. This article examines the degree of protection and the response of local players to cyberthreats, notably through a general study of SMBs and hospitals. An analysis grid based on the characteristics of economic intelligence is used to probe the theoretical and operational level of these entities. It turns out that the latter is still very fragile, despite efforts to raise awareness. With one question: beyond the traditional human resources mobilised in cybersecurity, are the so-called “ethical” hackers sufficiently solicited?
Intuitivement, l’on a coutume de penser que seules les institutions régaliennes et les grandes firmes sont la cible des cyberattaques. Or, les collectivités territoriales et les petites organisations forment désormais une part majoritaire des atteintes cyber. Prédation, déstabilisation, espionnage : les services déconcentrés de l’État recèlent de nombreuses données personnelles et financières, tandis que les PME constituent non seulement une valeur marchande et un patrimoine informationnel, mais sont aussi intégrées à un écosystème global comme fournisseurs ou sous-traitants des grandes entreprises ainsi touchées indirectement. Cet article interroge le degré de protection et la réponse des acteurs locaux à la cybermenace à travers notamment une étude générale sur les PME et les hôpitaux. Une grille de lecture basée sur les caractéristiques de l’intelligence économique permet de sonder le niveau théorique et opérationnel de ces entités. Il s’avère que ce dernier s’avère encore très fragile en dépit des efforts de sensibilisation et une certaine prise de conscience. Avec une question : au-delà des ressources humaines traditionnelles mobilisées en cybersécurité, les hackers dits « éthiques » sont-ils suffisamment sollicités ?
