Déambulation urbaine et vulnérabilité dans l'écriture d'Eduardo Lalo
Résumé
Le spectre du lumineux est dans l’écriture de l’écrivain portoricain Eduardo Lalo un lieu de pensée où l’affliction, les pénombres, les ruines, l’intempérie ainsi que la perception sensorielle diminuée sont les multiples entrées qui expriment la dissolution de l’expérience de la ville dans la circulation urbaine. Cet égarement de l’expérience prend forme dans l’univers narratif de Lalo à travers les égarements et détours de ses personnages par des espaces globalisés et punitifs ; des errances cryptées dans l’articulation qui, toujours dans son écriture, se tendent entre le discours littéraire et le texte iconographique, la ville et le corps errant. Cet article interroge les implications narratives et idéologiques de la vulnérabilité urbaine dans l’œuvre d’Eduardo Lalo, en accordant une place prépondérante à trois de ses textes : La inutilidad (2004), Simone (2012) et Los países invisibles (2016),
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