“Music is the noise that I love”
« La musique, c’est le bruit que j’aime »
Résumé
This book chapter in the form of an afterword takes its theme in reverse by positing, as Georges Bataille would perhaps have wished, that what matters is not the "value" of a sound, even less the value " of sound" in general which only concerns the trade we make with it, that what matters is not its uses considered as if they were independent of a certain axiology, but rather the "use value of sound" which can be considered, depending on the case, in the context of sacred or profane, collective or individual rituals, even certain fetishistic practices which would not inevitably fall, contrary to what Theodor Adorno asserted, of the illusion of a “use value” preserved in an entirely capitalistic exchange system. Indeed, true fetishes cannot be assimilated to art or design – musical or sound – which only produce fetishes degraded into commodities, put “out of use” in the language of Georges Bataille. It is an approach that goes beyond the classical dialectic since Marx, Benjamin and Adorno, of “use value” and “exchange value”.
Ce chapitre d’ouvrage en forme de postface prend à revers sa thématique en posant, comme l’aurait peut-être souhaité Georges Bataille, que ce qui importe n’est pas la « valeur » d’un son, encore moins la valeur « du son » en général qui ne relève que du commerce qu’on en fait, que ce qui importe n’est pas non plus ses usages considérés comme s’ils étaient indépendants d’une certaine axiologie, mais plutôt la « valeur d’usage du son » que l’on peut envisager, selon les cas, dans le cadre de rituels sacrés ou profanes, collectifs ou individuels, et ce jusqu’à certaines pratiques fétichistes qui ne relèveraient pas inévitablement, contrairement à ce qu’affirmait Theodor Adorno, de l’illusion d’une « valeur d’usage » préservée dans un système d’échanges entièrement capitalistique. En effet, les véritables fétiches ne sont pas assimilables à de l’art ou à du design – musical ou sonore – qui ne produisent que des fétiches dégradés en marchandises, mis « hors d’usage » dans le langage de Georges Bataille. C’est une approche qui déborde la dialectique classique depuis Marx, Benjamin et Adorno, de la « valeur d’usage » et de la « valeur d’échange ».