Cet article adopte une approche comparative pour confronter la restitution du passé via l’archéologie et le récit d’anticipation fondé sur une vision réaliste du futur. À partir d’exemples touchant avant tout à l’environnement et à la relation société-milieu, nous essayons de proposer des réflexions sur les parallèles entre ces deux manières d’aborder un temps non directement accessible (le passé, le futur) et les limites qui existent à ce rapprochement des méthodes. Le propos de cet article concerne la perception de l’Anthropocène et de son dépassement futur dans une optique futuriste optimiste