The history of the LAU and its ramifications
L'histoire du LAU et ses ramifications
Résumé
The LAU was a 'young team' accredited by the CNRS in the early 1980s. It was led by two urban ethnologists, Colette Pétonnet (1929-2012) and Jacques Gutwirth (1926-2012), who brought together a team of researchers and teacher-researchers who founded the Urban Anthropology Laboratory at Ivry-sur-Seine. Alongside the pioneers and established researchers came a handful of masters, DEA and PhD students who would later become full members, and researchers who came to join in the adventure, sometimes only for a short time. Ten years after the demise of the LAU's founders, this workshop will provide an opportunity for former 'young members' of the LAU to get together and take stock of this adventure, from the perspective of the influences they have seen and the legacy that the LAU has left on their professional lives as researchers, teachers or in their more general professional careers. It will also look at the relationships and distinctions (in terms of ethnography, fieldwork, theoretical approaches, etc.) with other schools of urban anthropology established at the same time at the EHESS and the University of Lyon, for example. This workshop will provide an opportunity to exchange views and perspectives on what the LAU was in at least three respects: its place in the history of urban anthropology 'à la française';What does this tell us about the history of the social sciences at the turn of the century, which led to a restructuring of public research?
Le LAU fut une « jeune équipe » labellisée par le CNRS au début des années 1980. À sa tête, deux ethnologues de l’urbain, Colette Pétonnet (1929-2012) et Jacques Gutwirth (1926-2012), rassemblent autour d’eux une équipe de chercheur·e·s et d’enseignant·e·s-chercheur·e·s qui fondèrent le Laboratoire d’Anthropologie Urbaine d’Ivry-sur-Seine. Aux côtés des pionnier·e·s et des chercheur·e·s confirmé·e·s, vint s’ajouter une poignée d’étudiant·e·s inscrit·e·s en maîtrise, DEA ou doctorat qui seront plus tard membres de plein droit, et de chercheur·e·s venu·e·s s’associer à cette aventure, parfois pour un temps seulement. Dix ans après la disparition des fondateur·rice·s, cet atelier permettra aux anciens « jeunes membres » du LAU de se réunir pour dresser le bilan de cette aventure, dans la perspective des influences qu’ils et elles ont perçues et de l’héritage qu’a constitué le LAU dans leur démarche professionnelle, de chercheuse et chercheur, d’enseignante et d’enseignant ou dans leur trajectoire professionnelle plus globale. Il s’agira aussi de s’interroger sur les relations et les distinctions (de rapports à l’ethnographie, de terrains, d’approches théoriques, etc.) avec d’autres écoles d’anthropologie urbaine nées à la même époque à l’EHESS et à l’université de Lyon, par exemple. Cet atelier permettra d’échanger des points de vue et des perspectives sur ce que fut le LAU sur au moins trois plans : quelle place dans une histoire de l’anthropologie urbaine « à la française » ; quels effets sur nos constructions d’anthropologues ; qu’est-ce que cela nous dit de l’histoire des sciences sociales au tournant du siècle qui a débouché sur une restructuration de la recherche publique.
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