Architecture and repair of the Orléans/Cenabum aqueducts (France)
Architecture et réfection des aqueducs d’Orléans/Cenabum (Loiret)
Résumé
In recent decades, knowledge about the water supply system in Orléans/Cenabum during the Roman period has gained from the contribution of several preventive archaeological operations. These cast new light on the implementation and progress of the construction sites for these aqueducts, although their sources and distribution points remain poorly identified. The ancient city was equipped with at least three trench aqueducts in its north-eastern sector. The first is located at the level of faubourg Saint-Vincent but remains largely unknown. The other two aqueducts run through the area known as Fontaine de l’Étuvée. The older of the two dates from the first half of the 2nd century, while the second was built in the 2nd-3rd century. They meet at two basins from which the older one continues towards the town. What is particular about the most recent aqueduct is that a part of its route was abandoned, providing a snapshot of the implementation of this type of work. Several manholes were also studied on these two aqueducts. A repair to one of these dates back to the 4th century. It takes the form of timbering in the bottom of the trench in order to allow access to the vault of the conduit. It confirms that the older aqueduct remained in use into Late Antiquity.
Les connaissances sur l’adduction en eau d’Orléans/Cenabum durant l’époque romaine ont bénéficié, depuis ces dernières décennies, de l’apport de plusieurs opérations d’archéologie préventive. Celles-ci offrent un nouveau regard sur la mise en œuvre et le déroulement des chantiers de construction des aqueducs, bien que leurs sources et points de distribution demeurent mal identifiés. La ville antique était dotée d’au moins trois aqueducs en tranchée dans son secteur nord-est. Le premier se situe au niveau du faubourg Saint-Vincent, mais reste très largement méconnu. Les deux autres traversent le lieu-dit de la Fontaine de l’Étuvée. Le plus ancien daterait de la première moitié du IIe s., alors que le second aurait été construit aux II-e-IIIe s. Ils se rejoignent au niveau de deux bassins à partir desquels le plus ancien se poursuit en direction de la ville. L’aqueduc le plus récent possède la particularité d’avoir une partie de son tracé abandonnée, offrant un instantané sur la mise en œuvre de ce type d’ouvrage. Plusieurs regards ont également pu être étudiés sur ces deux aqueducs. Une réfection au niveau de l’un de ceux-ci est datée du IVe s. : elle prend la forme d’un blindage en bois en fond de tranchée, qui permettait d’accéder à la voûte du conduit, et elle confirme la continuité de l’usage de l’aqueduc le plus ancien durant l’Antiquité tardive.
