Water supply and management on the Fourvière hill in Lyon (France): Hydraulic arrangements, the city and its monuments
Alimentation et gestion de l’eau sur la colline de Fourvière à Lyon : les aménagements hydrauliques, la ville et ses monuments
Résumé
On the Fourvière hill, which reaches a maximum altitude of about 298 m NGF, public buildings, thermal baths, fountains, reservoirs, as well as private houses and amenities were supplied with water by the four Lyon aqueducts (Mont d’Or, Yzeron, Brévenne and Gier). However, the commissioning major structures were commissioned over period of more than a century between the reigns of Augustus and Hadrian. The constraints caused by the topography of the hill on which the Roman colony was established made it difficult to supply the districts located in the highest section, which were only partially supplied with running water by the Brévenne aqueduct from the middle of the 1st century AD and fully by the Gier aqueduct from the middle of the 2nd century AD. In consequence, for a long time other types of hydraulic arrangements had to be used, drawing on other sources of supply, notably groundwater and rainwater. Our inventory of wells, cisterns, reservoirs, fountains and baths aims to provide a synthesis of the different forms of water supply and distribution on the hill in order to understand the relationship between these structures and aqueducts and the urban development of the colony.
Sur la colline de Fourvière à Lyon, qui atteint une altitude maximale de 298 m NGF environ, les édifices publics, les thermes, les fontaines, les réservoirs ainsi que les maisons et les installations privées étaient desservis en eau par les quatre aqueducs lyonnais (Mont d’Or, Yzeron, Brévenne et Gier). Cependant, la mise en service de ces grands ouvrages a couvert une période de plus d’un siècle entre les règnes d’Auguste et d’Hadrien. Les contraintes liées à la topographie de la colline sur laquelle s’est installée la colonie romaine ont rendu difficile l’alimentation des quartiers localisés dans la partie la plus haute, qui ne seront que partiellement approvisionnés en eau courante par l’aqueduc de la Brévenne à partir du milieu du Ier s. apr. J.-C. et complètement par l’aqueduc du Gier dans la première moitié du IIe s. apr. J.-C. D’autres types d’ouvrages hydrauliques, exploitant d’autres sources d’approvisionnement (nappe phréatique et eau pluviale), ont été nécessaires pour l’acheminement de l’eau sur une longue durée. Ce recensement des puits, citernes, réservoirs ainsi que des fontaines et des thermes vise à réaliser une synthèse des différentes formes d’alimentation et de distribution de l’eau sur la colline de Fourvière pour comprendre le rapport de ces ouvrages et des aqueducs avec le développement urbain de la colonie.
