Monitoring infiltration at hydrogeological experimental site of Poitiers by electrical resistivity tomography
Suivi de l’infiltration sur le site expérimental hydrogéologique de Poitiers par tomographie de résistivité électrique
Résumé
Two electrical resistivity tomography profiles were installed at the Hydrogeological Experimental Site of Poitiers (HES) to monitor the water infiltration in the soil, one with a length of 47 meters and the other with a length of 23 meters. Six electrical apparent resistivity measurements were conducted between July 18, 2023, and November 17, 2023, to calculate the difference in apparent resistivity to a dry profile and determine the variation of soil moisture content. Additionally, sensors were installed in a 2-meter-high flux tower, enabling the collection of hydrological (rainfall,soil water content) as well as the calculation of evapotranspiration. Afterfour months of continuous monitoring and the calculation of resistivitydifferences, a coherence between meteorological and geophysical data hasbeen established, yielding positive preliminary results. These results suggestthe potential application of these data in a dynamic hydro-geophysical modelin time lapse to study the hydrological water balance at the HES.
Le Site Expérimental Hydrogéologique de Poitiers (SEH) a été le lieu d’implantation de deux profils de résistivité électrique, l’un de 47m et l’autre de 23m. Six acquisitions de résistivités apparentes ont été réalisées entre le 18 juillet 2023 et le 17 novembre 2023 afin de calculer les différences de résistivités avec un profil sec et d’obtenir la variation de teneur en eau du sol. Parallèlement, l’installation de différents capteurs sur une station micro-météorologique à 2 mètres de hauteur a permis l’obtention de données hydrologiques (pluviométrie, teneur en eau du sol) et la réalisation de calculs d’évapotranspiration. Après 4 mois de suivi des mesures et le calcul des différences de résistivités, une cohérence entre les données météorologiques et la géophysique est établie et les premiers résultats sont encourageants. Ils permettent d’envisager leur utilisation dans un modèle hydro-géophysique dynamique en time-lapse pour étudier le bilan hydrologique sur le SEH.
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