Cet article met à l’épreuve de l’esthétique des atmosphères de Gernot Böhme les arguments des tenants d’une critique anthropologique et écologique de la peinture de paysage. Comment la perspective philosophique de Böhme permet-elle d’envisager la peinture de paysage, y compris dans son versant romantique (Friedrich et Carus) comme le lieu d’une expérience possible de retissage et d’intensification de notre relation à notre milieu plutôt que comme celui d’une déliaison ?