Depuis quelques mois, voire quelques années, de nombreux astronomes et connaisseurs de la thématique spatiale alertent l’opinion publique sur le manque d’encadrement de l’exploration de l’espace (voir cet autre article à ce sujet). Entre les questions portant sur les débris, les retours dans l’atmosphère, ou la privatisation de certaines orbites, se pose aussi celle de la disparition potentielle de notre ciel nocturne. Selon l’astrophysicien Ethan Siegel dans un article de 2019, “il [serait] possible que regarder [le ciel] en 2030 révèle plus de satellites que d’étoiles”. Sur quelles bases se fondent une telle hypothèse? Qu’en est-il vraiment?