Ce chapitre, sous forme de conclusion, revient dans un premier temps sur les schémas communs observés dans le processus institutionnel d’olympisation des sports. Dans un second temps, il souligne le rapport segmenté aux temps historiques que connaissent les disciplines olympiques – mettant en exergue les fractures et hiérarchisations à l’œuvre durant le XXe siècle. Cela permet, dans un troisième temps, de souligner la cohérence à lire l’histoire olympique comme une succession de mouvements, visant d’abord à légitimer une tradition, à la consolider, à résister face aux défis géopolitiques, puis à mondialiser – sinon globaliser – le sport olympique en termes compétitifs et économiques. Parvenu à un stade de sauvegarde eu égard à la multiplication des revendications et évènements sportifs, le CIO s’ouvre désormais à des pratiques moins traditionnelles, ce qui amène en dernier lieu à se poser la question de l’avenir des JO.