With or without you: Gut microbiota does not predict aggregation behavior in European earwig females
Avec ou sans toi: le microbiote intestinal ne prédit pas le comportement d'agrégation chez les Forficules européens femelles
Résumé
The reasons why some individuals are solitary and others gregarious are the subject of ongoing debate as we seek to understand the emergence of sociality. Recent studies suggest that the expression of aggregation behaviors may be linked to the gut microbiota of the host. Here, we tested this hypothesis in females of the European earwig. This insect is ideal for addressing this question, as adults both naturally vary in the degree to which they live in groups and show inter-individual variation in their gut microbial communities. We video-tracked 320 field-sampled females to quantify their natural variation in aggregation and then tested whether the most and least gregarious females had different gut microbiota. We also compared the general activity, boldness, body size and body condition of these females and examined the association between each of these traits and the gut microbiota. Contrary to our predictions, we found no difference in the gut microbiota between the most and least gregarious females. There was also no difference in activity, boldness and body condition between these two types of females. Independent of aggregation, gut microbiota was overall associated with female body condition, but not with any of our other measurements. Overall, these results demonstrate that a host's gut microbiota is not necessarily a major driver or a consequence of aggregation behavior in species with inter-individual variation in group living and call for future studies to investigate the determinants and role of gut microbiota in earwigs.
Les raisons pour lesquelles certains individus sont solitaires et d'autres grégaires font l'objet d'un débat permanent alors que nous cherchons à comprendre l'émergence de la socialité. Des études récentes suggèrent que l'expression des comportements d'agrégation pourrait être liée au microbiote intestinal de l'hôte. Nous avons testé cette hypothèse chez des perce-oreille européens femelles. Cet insecte est idéal pour répondre à cette question car les adultes varient naturellement dans leur degré d'agrégation et présentent des variations dans leurs communautés microbiennes intestinales. Nous avons observé par tracking-vidéo 320 femelles échantillonnées sur le terrain afin de quantifier leur variation naturelle en matière d'agrégation, puis nous avons comparé les communautés microbiennes entre les femelles les plus et les moins grégaires. Nous avons également comparé l'activité générale, la témérité, la taille et la condition physique de ces femelles et examiné l'association entre chacun de ces traits avec le microbiote intestinal. Contrairement à nos prévisions, nous n'avons trouvé aucune différence de microbiote entre les femelles les plus grégaires et les moins grégaires. Il n'y a pas non plus de différence dans l'activité, la témérité et la condition physique entre ces deux types de femelles. Indépendamment de l'agrégation, le microbiote intestinal était globalement associé à la condition physique des femelles, mais à aucune de nos autres mesures. Dans l'ensemble, ces résultats démontrent que le microbiote intestinal d'un hôte n'est pas nécessairement un facteur majeur ou une conséquence du comportement d'agrégation chez les espèces présentant une variation interindividuelle dans la vie en groupe et appellent à de futures études pour étudier les déterminants et le rôle du microbiote intestinal chez les perce-oreilles.
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