À travers la sociologie des logiques d’action, Yves-Frédéric Livian et ses co-auteurs ont pour ambition de défragmenter l’analyse sociologique de l’entreprise et d’accéder à une meilleure compréhension des fonctionnements organisationnels en articulant plusieurs cadres d’analyse. Les logiques d’action reconnaissent d’abord les capacités stratégiques de l’acteur (Crozier et Freidberg, 1977) tout en revendiquant le caractère social-historique de l’acteur. Elles s’actualisent enfin dans des situations d’action particulières. L’application du concept à un cas signalant la difficulté des transitions professionnelles dans le cadre d’un GPEC en montre la capacité heuristique.
Plan
Introduction
1. Les logiques d’action
1.1. Une ambition : défragmenter l’analyse des entreprises
1.2. Trois notions clés : les capacités d’action, l’acteur social-historique et les situations d’action
1.3. Un positionnement critiqué
1.4. Un projet : fournir un cadre méthodologique opérationnel
2. La capacité heuristique des logiques d’action à l’épreuve d’un cas
2.1. Le contexte de la recherche
2.2. Le postulat de fluidité dans les transitions professionnelles
3. Les logiques d’action, un cadre explicatif des aspérités des transitions professionnelles
4. L’engagement d’un débat avec l’hypermodernité
Conclusion