À partir des expériences développées dans le cadre d’un séminaire de master d’initiation à la recherche à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille, cet article expose une méthode d’investigation qui se concentre sur l’étude de la dimension matérielle et culturelle des composants du second œuvre de l’après Seconde Guerre mondiale. Axée sur la mise en place d’enquêtes-collectes, la démarche qui repose sur une entrée en matière très ponctuelle, fondée sur une étroite connivence entre le chercheur et son objet d’étude, tente ensuite de reconstruire toute l’économie du dispositif considéré afin d’en évaluer le rôle dans la transformation de l’architecture des Trente Glorieuses.