SAU et soins non programmés : Tirer les enseignements de la première vague de Covid-19
Résumé
Emergency reception services (SAU) have seen their activity increase continuously in recent years, leading to saturation leading to poor quality of care and discomfort among teams(1). During the first wave of the Covid-19 epidemic, paradoxically, the majority of SAUs saw their activity drop significantly(2). For the authors, if the non-use of care can partly explain this drop in attendance, the reorganizations of the provision of unscheduled care may also have contributed to it. In the Sud-Isère territory, these reorganizations very quickly took on an unprecedented territorial dimension, made possible in particular by an attenuation of the usual price regulation elements.
Les services d’accueil des urgences (SAU) ont vu leur activité augmenter de façon continue ces dernières années, aboutissant à une saturation pourvoyeuse d’une non-qualité des soins et d’un malaise des équipes(1). Lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19, paradoxalement, la majorité des SAU a vu son activité baisser de façon importante(2). Pour les auteurs, si le non-recours aux soins peut expliquer en partie cette baisse de fréquentation, les réorganisations de l’offre de soins non programmés ont pu aussi y contribuer. Sur le territoire Sud-Isère, ces réorganisations ont très tôt pris une dimension territoriale inédite, permise notamment par une atténuation des éléments de régulation tarifaire habituels.