A palimpsest reading of fairy tales: the novel in the TV film Descendants
Une lecture palimpseste des contes : le roman du téléfilm Descendants
Résumé
Walt Disney Pictures has made a speciality of successfully and profitably recycling and rewriting (in the broadest sense) its film productions, both the stories and the characters, to the point of exponential hypertextual proliferation made up of a multitude of trans-semiotic objects. Hachette's 'La Bibliothèque rose' collection, for example, includes a series of 'film novels', according to the generic category claimed by the publisher itself, which is affixed to the spine of the books to make them easier for customers to find, and which already includes Cinderella, Beauty and the Beast, Maleficent, Rapunzel, and so on. Grimm's and Perrault's fairy tales are first transformed into films, then, at the very least, into film novels, thus performing a second trans-generic and trans-semiotic operation, producing a new palimpsestic script, with
the specific characteristic of the tale of being co-intertextual, according to Gérard Genette's theory.
Walt Disney Pictures s’est fait une spécialité de recycler et de réécrire (au sens large) avec succès et rentabilité ses productions cinématographiques, tant les histoires que les personnages, jusqu’à une prolifération hypertextuelle exponentielle constituée d’une multitude d’objets trans-sémiotiques. Ainsi la collection « La Bibliothèque rose » des éditions Hachette accueille-t-elle une série de « romans du film », selon la catégorie générique revendiquée par l’éditeur lui-même, apposée sur la tranche des ouvrages afin de faciliter le repérage par le client, et qui comprend déjà Cendrillon, La Belle et la Bête, Maléfique, Raiponce, etc. Les contes de Grimm ou de Perrault sont, dans un premier temps, transformés en films, puis, dans un second temps, au minimum, ils le sont en romans du film, effectuant ainsi une seconde opération trans-générique et trans-sémiotique, produisant une nouvelle écriture palimpseste, avec
cette caractéristique propre au conte d’être co-intertextuelle, selon la théorie de Gérard Genette.
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