Acting on the urbanization induced in the making of blurry uban peripheries
Agir sur l’urbanisation induite dans la fabrique des périphéries floues
Résumé
The distinction proposed by Pierre Lavedan between created cities and spontaneous cities must be extended to urban extensions because they relate to two different types of actors with, on the one hand, the "official actors" of the urban area and, on the other, individual actors, business entrepreneur and households. In developing countries, they are creating gigantic informal neighborhoods. In France, their action is framed by regulatory urban planning, a tool for regulating the urban system whose impact remains low, producing what must be called “semi-spontaneous urbanization”.
All surveys show the French preference for individual houses. The residential strategy of households is therefore an essential driver of peri-urbanization, which is built from the acceptable travel time to access work. This process also concerns trade for which the resident consumer uses the same principle of accessibility based on an acceptable isochrone. The desertification of town centers and small towns therefore affects not only trade, but also craft and industrial activity and housing. To curb this phenomenon, it is important to improve the regulatory tools of small municipalities, and take advantage of the latitude offered by the Alur law to develop other regulatory approaches based on four themes: a reference panel of urban forms for the individual houses; regulatory principles favoring gentle densification and rehabilitation of existing buildings ; a compositional thought forgotten since the 1930s ; a prospective morphological thinking based on prospective morphogenesis in 3D modeling.
La distinction proposée par Pierre Lavedan entre villes créées et villes spontanées doit être étendue aux extensions urbaines car elles relèvent de deux types d’acteurs différenciés avec, d’un côté les «acteurs officiels» de l’urbain et, de l’autre, les acteurs individuels, entreprises et ménages. Dans les pays en développement, ces derniers créent de gigantesques quartiers informels. En France, leur action est encadrée par l’urbanisme réglementaire, outil de régulation du système urbain dont l’impact reste faible, produisant ce qu’il faut appeler une « urbanisation semi-spontanée ».
Toutes les enquêtes montrent la préférence des français pour la maison individuelle. La stratégie résidentielle des ménages est donc un moteur essentiel de la périurbanisation, qui se construit à partir du temps de transport acceptable pour accéder au travail. Ce process concerne aussi le commerce pour lequel l’habitant consommateur use du même principe d’accessibilité basée sur un isochrone acceptable. La désertification des centres bourgs et petites villes ne touche donc pas que le commerce, mais aussi l’activité et le logement. Pour freiner ce phénomène, il importe d’ouvrir des pistes pour améliorer l’outil réglementaire des petites communes, et profiter de la latitude offerte par la loi Alur pour défricher d’autres approches réglementaires basées sur quatre thématiques : un référentiel des formes urbaines pour la maison individuelle ; des principes règlementaires favorisant la densification douce et la réhabilitation de l’existant ; une pensée compositionnelle oubliée depuis les années 1930 ; une pensée morphologique prospective à partir de morphogénèses prospectives en modélisations 3D
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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