Il existe une continuité traditionnelle des liens entre la voit du thé et l'art en général. Le rouleau à suspendre kakémono est l'une des principales décorations de la pièce du thé au moment des réunions du thé chakai. Le sujet présenté par la calligraphie ou par la peinture est tiré des oeuvres littéraire ou religieuses, -surtout bouddhique-, chinoises ainsi que japonaises . Au japon, les réunion du thé sont considérés comme une pratique essentiel de la vie culturelle. pendant cette réunion, l'hôte offre le thé vert en poudre macha à ses invités. Elle se déroule dans un cadre destiné à ce but. Quoique la sobriété soit un principe à respecter, l'hôte prépare avec soin la pièce. D'où l'importance du kakémono suspendu au mur comme indice d'une place d'honneur. Nous examinons dans cette étude un ouvrage intitulé " Notes sur le thé " Chafu, écrit par un auteur anonyme, vers la fin du XVIe siècle. Il s'agit d'une sorte de manuel illustré , spécialisé sur la voit du thé . C'est un manuscrit de 18 volumes dont le quatrième est consacré à kakémono.Vis-à vis de celui-si se trouvent les approches différentes et variées des amateurs du thé. Elles montrent les deux aspects de cet objet: esthétique comme oeuvre d'art ; indication philosophique, ou même religieux.