La era de la maldita perra: la transición hardcore del rap femenino en EE.UU.
The motherfucking bitch era : la transition hardcore du rap féminin aux États-Unis
Résumé
El rap femenino ha sido capaz de resistir el aumento de la hegemonía del rap gangsta de los años 90 y 2000. No sólo se han unido a los raperos para denunciar la discriminación, sino que también han puesto patas arriba el estigma de la «perra» y los códigos del rap gangsta. Frente a las representaciones hipersexualizadas de mujeres negras, las raperas hardcore subvierten el discurso dominante sobre la sexualidad, reclaman el control sobre sus propios cuerpos y denuncian las relaciones de poder que se desarrollan en la intimidad. Trajeron la revolución sexual al hiphop y continuaron la labor de politización del ámbito privado que ya inició la generación anterior de raperas.
Le rap féminin a su résister à la montée de l’hégémonie du gangsta rap dans les années 1990-2000. Les rappeuses ont non seulement rejoint les rappeurs dans la dénonciation des discriminations, mais aussi retourné le stigmate de la « bitch » et les codes du gangsta rap. Confrontées aux représentations hypersexualisantes des femmes noires, les rappeuses hardcore subvertissent le discours dominant sur la sexualité, revendiquent le contrôle sur leur propre corps et dénoncent les relations de pouvoir qui se jouent dans l’intimité. Elles ont « amené la révolution sexuelle dans le Hip hop » et poursuivi le travail de politisation du privé déjà entamé par les rappeuses de la génération précédente.