Coubertin et la gymnastique : une œuvre d'utilité sociale
Résumé
Depuis 1870 et la défaite à Sedan, la crainte de la dégénérescence plane sur la France ! Plusieurs gymnastiques recouvrent alors des enjeux hygiénistes, sociaux et scolaires. Pierre de Coubertin de son côté précise : "Il n'y a pas, à proprement parler, de 'gymnastique Française'. On a donné ce nom à un système hybride où l'influence Allemande a, d'abord, dominé avec les exercices de force, où l'influence Suédoise s'est ensuite infiltrée avec les exercices d'assouplissement" (Coubertin 1902, 245). Ainsi, Coubertin, en connaisseur des gymnastiques allemande et suédoise et fort de ses expériences anglo-saxonnes, est à considérer comme un éclaireur qui se met au service d'une œuvre sociale utile.