The Tricks of Leonardo da Vinci & Hieronymus Bosch
Les Fourberies de Léonard de Vinci & Jérôme Bosch
Résumé
In the Renaissance, to say that an Italian was "furbo" (tricker) was a compliment. In those days trickery - like facetiousness and mischief - was the hallmark of great minds, gifted minds, we would say more specifically today. If Leonardo da Vinci is known for the excellence of his pictorial achievements, the intelligence of his works seen from the angle of deception is much less so... That of Jheronimus Bosch, his contemporary and northern alter ego, again less... The crossed and uncrossed visuals which illustrate this article are very free extrapolations which are the sole responsibility of their author. They are proposed here and not imposed. The informed reader will form an opinion at first glance, his imagination will do the rest... In the light of these different elements of convergence currently deciphered, we can bet that the spirit of curiosity of the specialists of Leonardo da Vinci and of Hieronymus Bosch was sharpened, to the point of encouraging them to return to look in the drawing books (and more particularly those attributed by default to their "followers") and the painted works of the two masters for other iconographic concordant detail element.
À la Renaissance, dire d’un italien qu’il est fourbe - « furbo » - est un compliment. À cette époque, en effet, les fourberies, à l’instar des facéties et des espiègleries, sont le propre des grands esprits, des esprits surdoués dirait-on plus spécifiquement aujourd’hui. Si Leonardo da Vinci est connu pour l’excellence de ses réalisations picturales, l’intelligence de ses œuvres vue sous l’angle de la fourberie l’est beaucoup moins... Celle de Jheronimus Bosch, son contemporain et alter ego septentrional, encore moins... Les visuels croisés et décroisés qui illustrent cet article sont de très libres extrapolations qui n’engagent que leur auteur. Ils sont ici proposés et non imposés. Le lecteur avisé s’en fera une opinion au premier coup d’oeil, son imaginaire fera le reste... À la lumière de ces différents éléments de convergence présentement décryptés, gageons que l’esprit de curiosité des spécialistes de Léonard de Vinci et de Jérôme Bosch ait été aiguisé, ce, au point de les inciter à retourner chercher dans les carnets de dessins (et plus particulièrement ceux attribués par défaut à leurs « suiveurs ») et les œuvres peintes des deux maîtres d'autres éléments de détail iconographiques concordants.
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