Goffman et l’ordre de l’interaction : un exemple de sociologie compréhensive - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Philonsorbonne Année : 2007

Goffman et l’ordre de l’interaction : un exemple de sociologie compréhensive

Résumé

Cet article se propose de montrer comment l’épistémologie d’Erving Goffman, reposant sur une méthode compréhensive originale, est indissociable de son objet d’étude, l’interaction en face-à-face. Cette dernière a, en effet, pour condition de possibilité un sens commun qui est partagé tant par le sociologue que par les acteurs sociaux. Ainsi l’analyse sociologique, loin de devoir rompre avec ce sens commun, doit-elle au contraire l’élucider. Toute l’originalité de la perspective goffmanienne est de le différencier des convictions subjectives des acteurs en présence, pour l’envisager comme un principe d’organisation immanent à l’ordre de l’interaction. Je présente les principales thèses de la sociologie de Goffman, avant de dégager sa méthode à partir de l’analyse de deux types d’interaction : les échanges réparateurs et les signes du lien.
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Céline Bonicco-Donato. Goffman et l’ordre de l’interaction : un exemple de sociologie compréhensive. Philonsorbonne, 2007, 1, pp.31 - 48. ⟨10.4000/philonsorbonne.102⟩. ⟨hal-04291905⟩
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