La question posée ici se situe bien en aval des réflexions menées dans cet ouvrage au sein de l’équipe CRESSON *, car si on effectue des mesures, c'est qu'on a déjà repéré (ou supposé qu'il existe) une ou des ambiances remarquables. La mesure vient alors en renfort d'une constatation (ou d'une intuition), pour tenter de faire apparaître des phénomènes physiques, dont on suppose qu'ils seront représentatifs de l'ambiance existante. La physique et la métrologie ont développé depuis de nombreuses années des outils spécifiques permettant de caractériser et de "maîtriser" les ambiances. Ces outils sont pour la plupart le résultat de travaux qui ont eu lieu à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème. Ils ont donné des preuves de leur pertinence, et ont satisfait durant de longues années les techniciens et les praticiens. Cependant, de plus en plus de ces utilisateurs se trouvent confrontés à des problèmes de décalage entre des résultats satisfaisants du strict point de vue physique (mesures à l'appui) et des insatisfactions du point de vue de l'usage. La question de la mesure dans l'environnement * humain est donc de plus en plus à l'ordre du jour, les références scientifiques sur le sujet sont nombreuses, dans des domaines d’application très variés, permettant d’utiliser des exemples diversifiés.