Alors que les vagues de chaleur touchent plusieurs villes françaises chaque année, la question de la végétalisation urbaine est réexaminée pour ses avantages en matière de lutte contre le changement climatique. L'expansion urbaine et l'artificialisation des sols contribuent à la perte des habitats naturels, ce qui nécessite des mesures pour protéger la biodiversité. Pour contrer ce phénomène, certaines villes mettent en avant la plantation d'arbres et la création d'espaces verts pour lutter contre l'effet d'îlot de chaleur urbain et pour favoriser la nature en ville, promouvant ainsi le bien-être et la santé des citoyens. Ces conférences à destination des élus des comités de quartier de la ville de Marcq-en-Baroeul a pour ambition de donner les clefs de compréhension des phénomènes physiques des ICU mais également du rôle rafraichissant de la végétation ; ombrage, réduction de la chaleur à l'intérieur des bâtiments, maintien de l’humidité, etc. La végétalisation des milieux urbains présente un double avantage pour la biodiversité. En créant un écosystème urbain, elle abrite des espèces adaptées qui jouent un rôle vital dans la purification de l'air, la pollinisation et la régulation de l'eau. Cette approche offre également un soutien crucial à la faune et à la flore en milieu urbain en fournissant des refuges et des ressources vitales au sein d'un environnement principalement constitué de béton et d'asphalte. En outre, la végétalisation des villes répond à des demandes de plus en plus fortes des citadins et contribue au bien-être psychologique des citoyens et à leur santé. Le développement de zones de verdure et d'espaces écologiques cohérents est bénéfique à la fois pour l'homme et la biodiversité. En favorisant cette approche, les villes peuvent s'adapter aux changements climatiques tout en préservant leur écosystème et en créant des environnements plus durables pour les générations futures.