L’Agence France Locale (AFL) constitue une innovation majeure dans le système de financement des collectivités locales, qui en deviennent actionnaires. Détenant un savoir financier technique, l’AFL lève des fonds sur les marchés pour les prêter ensuite à ses adhérents. Il en résulte une classique relation d’agence entre ses dirigeants et les collectivités, censées exercer un pouvoir de contrôle. Rappelant une structure coopérative, l’AFL pourrait en présenter les dérives. L’analyse textuelle de ses rapports annuels révèle bien des pratiques de dédouanement mais le système de rémunération ne garantit pas le contrôle du savoir par le pouvoir. Un contrôle externe opéré par les agences de notation apparait alors.