Innover pour accompagner dans un dispositif de formation à distance afin de réduire les inégalités dans l’Enseignement Supérieur
Résumé
Par nature l’Enseignement à Distance provoque des inégalités entre les étudiants qui ne peuvent rencontrer, dialoguer, ou encore travailler avec leurs enseignants ou avec les personnels administratifs aussi aisément que ceux inscrits en présence.
L’objet de cette communication est de montrer comment un dispositif de formation à distance en Licence 3 de Sciences de l’Education a mis en place un accompagnement innovant permettant de réduire ces inégalités. Cette question de l’accompagnement au sein des dispositifs de formation à distance est ancienne puisque Jacquinot (1993), Jacquinot-Delaunay (2002) ou encore Glikman (2002) ont montré qu’il ne suffisait pas de mettre en ligne des cours si l’on voulait que des étudiants apprennent réellement à distance. La motivation intrinsèque trop souvent mise en avant quand on parle des publics relevant de l’andragogie n’étant bien évidement pas suffisante.
A l’instar de chercheurs comme Denis (2003), Depover et al. (2011) ou encore plus récemment Racette et al. (2019) cet accompagnement est souvent lié au sein du dispositif à des usages des technologies innovantes. Le dispositif étudié, la L3 Sciences de l’Éducation FORSE Rouen, propose depuis sa création au début des années 2000, un accompagnement en 5 points, 3 déclinaisons de tutorat (Méthodologies de Travail Universitaire à Distance, Méthodologies qualitatives et quantitatives, Forum d’anglais), des Examens blancs (Exercices d’Entrainement aux Examens) et une coordination pédagogique spécifique. Aucun de ces éléments n’est proposé à nos étudiants en présence.
Nous montrerons comment à l’aide d’innovations ces types d’accompagnement ont évolué depuis leur création mais également, à l’aide des résultats d’une enquête quantitative, comment ils sont perçus par les étudiants à distance.
L’objet de cette communication est de montrer comment un dispositif de formation à distance en Licence 3 de Sciences de l’Education a mis en place un accompagnement innovant permettant de réduire ces inégalités. Cette question de l’accompagnement au sein des dispositifs de formation à distance est ancienne puisque Jacquinot (1993), Jacquinot-Delaunay (2002) ou encore Glikman (2002) ont montré qu’il ne suffisait pas de mettre en ligne des cours si l’on voulait que des étudiants apprennent réellement à distance. La motivation intrinsèque trop souvent mise en avant quand on parle des publics relevant de l’andragogie n’étant bien évidement pas suffisante.
A l’instar de chercheurs comme Denis (2003), Depover et al. (2011) ou encore plus récemment Racette et al. (2019) cet accompagnement est souvent lié au sein du dispositif à des usages des technologies innovantes. Le dispositif étudié, la L3 Sciences de l’Éducation FORSE Rouen, propose depuis sa création au début des années 2000, un accompagnement en 5 points, 3 déclinaisons de tutorat (Méthodologies de Travail Universitaire à Distance, Méthodologies qualitatives et quantitatives, Forum d’anglais), des Examens blancs (Exercices d’Entrainement aux Examens) et une coordination pédagogique spécifique. Aucun de ces éléments n’est proposé à nos étudiants en présence.
Nous montrerons comment à l’aide d’innovations ces types d’accompagnement ont évolué depuis leur création mais également, à l’aide des résultats d’une enquête quantitative, comment ils sont perçus par les étudiants à distance.