En période de sécheresse, la végétation des toitures végétalisées peut entrer en état de stress hydrique. Si cet état se poursuit trop longtemps cela peut conduire à la mort de la végétation. Les approches actuelles prenant en compte le stress hydrique de la végétation des toitures végétalisées consistent soit à étudier les stratégies de réponse de la végétation à la sécheresse et en déduire les plantes les plus adéquates pour végétaliser les toitures, soit à proposer des approches d'irrigation pour éviter le stress hydrique. D'autres approches cherchent à modéliser les périodes de stress hydrique directement. Cependant, aucune de ces approches ne s'attarde sur les conséquences de la mortalité induite par la sécheresse sur les performances, et donc sur une approche de risque de défaillance de la rétention par les toitures. La présente étude propose une approche qualitative pour prendre en compte cette perte de performance. Il a ainsi été montré qu'il est pertinent de consacrer plus d'effort à prendre en compte ce processus de mortalité induite par sécheresse étant donné que les résultats suggèrent un impact fort sur les performances suivant les scénarios testés. En revanche la mortalité n'a pas affecté la distribution des débits évacués par les toitures. Il a été jugé pertinent de proposer une approche qualitative car les modèles physiologiques à l'échelle de la plante manquent encore de robustesse. En conséquence, les recherches futures devraient collecter plus de données et s'orienter vers des approches de risques sous fortes incertitudes.