L’étude proposée traite de l’identification de charges appliquées sur une plaque mince en utilisant des mesures de déflectométrie optique. L’objectif principal de l’étude est de comparer deux méthodes d’identification. La première est la résolution inverse. Cette méthode utilise un schéma aux différences finies afin de discrétiser l’équation d’équilibre local et d'identifier la charge. L’aspect local de la méthode constitue son principal avantage. En effet, la réponse vibratoire de la structure hors de la région d’intérêt n’a pas à être connue pour pouvoir appliquer la méthode. Toutefois, cette dernière demeure très sensible aux bruits de mesure, notamment à cause du schéma aux différences finies qui estime la dérivée spatiale d’ordre quatre du déplacement transverse de la plaque. La seconde méthode considérée est la méthode des champs virtuels. Cette technique utilise un déplacement et des courbures virtuelles pour résoudre le principe des travaux virtuels, une forme faible de l’équation d’équilibre. Les champs virtuels, dont le choix est un point clé de la méthode, sont ici définis par morceaux et se basent sur les fonctions d’interpolation Hermite16. Les champs sont définis sur une fenêtre virtuelle de surface inférieure à la surface d’étude. La fenêtre balaye la surface de la plaque et pour chacune de ses positions, le principe des travaux virtuels est résolu pour identifier la charge externe appliquée sur la surface de la fenêtre. Comme pour la résolution inverse, l’aspect local de la méthode constitue un net avantage. La déflectométrie optique, est une technique de mesure plein champ. Elle permet de mesurer le champ de vibration avec une haute densité spatiale de points. La plaque est excitée par un bruit blanc filtré sur différentes bandes d’octaves. Ce dernier est injecté par un pot vibrant. L’étude introduira tout d’abord les deux méthodes d’identification considérés ainsi que la déflectométrie optique. Puis des résultats expérimentaux seront présentés.