Les données récentes de l’archéologie minière en Gaule ont montré que les métaux non-ferreux avaient été exploités tout au long du second âge du Fer, mais aussi qu’une série de secteurs miniers voyaient leur activité cesser à la période augustéenne. C’est le cas pour des mines d’or du Limousin, et pour des mines de cuivre argentifère de la Montagne Noire, des Corbières et du Massif de l’Arize. Nous proposons ici de nous interroger sur les causes possibles à ces arrêts simultanés, alors que d’autres zones minières proches voient leur activité se poursuivre, voire se développer. L’enjeu est d’évaluer les facteurs endogènes et exogènes qui ont pu avoir un impact sur le fonctionnement de l’exploitation minière. Nous aborderons également les questions que cela soulève en termes d’adaptation des territoires à un changement d’activité économique, à l’échelle locale et régionale.