Port d’une coiffure, apparence physique et sexe : une solution d’une obscure clarté - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gazette du Palais Année : 2023

Port d’une coiffure, apparence physique et sexe : une solution d’une obscure clarté

Sophie Sereno

Résumé

L’interdiction faite aux stewards de porter une coiffure constituée de tresses attachées en chignon, par ailleurs autorisée au personnel féminin, caractérise une discrimination directe fondée sur l’apparence physique en lien avec le sexe. Cette solution résonne comme une mise en garde pour les employeurs. Les perceptions sociales différenciées entre les femmes et les hommes ne constituent pas une exigence professionnelle véritable et déterminante. Les entreprises ne peuvent pas se prévaloir de normes esthétiques et vestimentaires fondées sur des stéréotypes de genre. Si cette solution claire doit être saluée, elle laisse subsister des zones d’ombre s’agissant de la place concédée à l’« apparence physique » dans l’emploi.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-04133369 , version 1 (19-06-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-04133369 , version 1

Citer

Sophie Sereno. Port d’une coiffure, apparence physique et sexe : une solution d’une obscure clarté : commentaire sous Cass. soc., 23 nov. 2022, n°21-14.060. Gazette du Palais, 2023, 8, p.51. ⟨hal-04133369⟩

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