Si les premières sont intervenues à la date prévue, le 24 mai 2015, les secondes sont la conséquence d'une crise politique au sein de la coalition au pouvoir dans la communauté autonome d'Andalousie. Bastion historique du parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), l'Andalousie aurait pu basculer à droite à la suite des élections autonomiques de 2012. En effet, le Parti populaire arriva, pour la première fois, largement en tête des élections en obtenant 50 sièges sur les 109 possibles. Néanmoins, alors même qu'il n'était qu'à 5 sièges de la majorité absolue, le Parti populaire fut écarté du pouvoir par une coalition réunissant le PSOE et La Gauche Unie (Izquierda Unida)-Les Verts-Rassemblement pour l'Andalousie (Convocatoria por Andalucía). Située très à gauche de l'échiquier politique et rassemblant différentes formations dont le Parti communiste espagnol, la Gauche unie obtint 12 sièges en 2012 au parlement d'Andalousie et fit alliance avec le PSOE pour gouverner.