L’art asiatique dans les collections de la bourgeoisie marseillaise de la fin du XIXe siècle-début XXe siècle
Résumé
Étudiées dans leur globalité, les collections des bourgeois et industriels marseillais de la fin XIXe siècle-début XXe siècle attestent d’un intérêt marqué pour l’antiquité gréco-romaine et l’art provençal. Ces ensembles, hétéroclites, témoignent également des relations économiques et commerciales que Marseille entretient avec l’Orient et l’Extrême-Orient et révèlent un goût partagé pour l’art asiatique. La question de la réception et de l’intégration de ces pièces dans le décorum des résidences particulières reste à poser. Objet d’étude, de curiosité ou de jouissance esthétique, il s’agira d’étudier les rapports artistiques noués par les collectionneurs avec ce lointain recontextualisé.