Le diagnostic archéologique a livré plusieurs indices d’occupations anciennes (Néolithique, Antiquité et Moyen-Âge). Réalisé sur une parcelle où une habitation privée est déjà établie, il a principalement montré une séquence d’une importante épaisseur de remblais de nivellement modernes ou contemporains. Les plus récents d’entre eux pourraient être associés au bâti existant, vraisemblablement érigé dans les années 1980. Le sol pédologique a été atteint entre 1,10 et 1,40 m sous le niveau de circulation actuel. Il se caractérise par un limon sableux beige à jaune clair, meuble et homogène. Vierge de tout artefact, il comporte quelques éléments centimétriques de manganèse. Une seule structure a retenu une attention particulière du fait de sa profondeur d’enfouissement et du mobilier qu’elle renferme. Si ses contours restent imprécis, nous n’avons pu explorer plus avant celle-ci en raison de la proximité des murs de l’habitation actuelle des propriétaires du terrain. Sans certitude, nous pouvons dès lors supposer qu’il s’agit d’un fossé suivant un axe approximativement ouest/est. Son comblement supérieur a été dégagé en surface. Composé essentiellement d’un limon sableux gris foncé, il comporte divers artefacts (céramiques, os de faune et tuiles). Cet ensemble suggère un abandon à partir de l’Antiquité, même s’il peut s’agir d’un niveau remanié. Toutefois, son interprétation comme étant un épais remblai de chantier lié à l’édification de la maison ne peut être écartée. Ainsi, annihilant peut-être les traces d’une occupation ancienne, cette structure offre un faible écho à ce qui a été aperçu à proximité par nos prédécesseurs. L’absence d’éléments en place ne permet apparemment pas d’envisager une bonne conservation de vestiges au sein de la parcelle investiguée.