C. Gresius Domitus, a praefectus fabrum at Béziers?
C. Gresius Domitus, un praefectus fabrum à Béziers ?
Résumé
L'inscription de Caius Gresius Domitus et de sa famille est connue de la communauté scientifique depuis 1912. On doit sa découverte à Auguste Audollent, professeur à la faculté des Lettres de Clermont-Ferrand entre 1905 et 1937 ; il présenta l'inscription à la Société Nationale des Antiquaires de France, lors de la séance du 3 avril 1912. Le 15 avril de la même année, A. Audollent a peut-être fait de cette inscription l'objet de son cours d'épigraphie. E. Espérandieu, dans les Inscriptions Latines de Gaule (Narbonnaise), a répertorié cette inscription (n° 559, p. 168) et repris, en notice, les informations données par A. Audollent. E. Espérandieu citait aussi l'Année Épigraphique de 1912 (n° 167, p. 14), tributaire également d' A. Audollent. D'après les informations rassemblées par A. Audollent, on sait que l'inscription faisait partie de la succession de M. Fabre, antiquaire à Royat (Puy-de-Dôme), en 1895. Jusqu'en 1906, elle aurait servi de bouche d'égout dans la cour de M. Grimaux, commissaire-priseur, 18 place d'Espagne, à Clermont-Ferrand. En 1906, M. Grimaux la céda au docteur Choppard (sic) de Vichy (Allier) qui informa A. Audollent de l'existence de cette pierre et lui demanda de l'authentifier craignant que la pierre fût « un échantillon de l'habilité, en matière de truquage, de Fabre ». Il s'agissait du docteur Emmanuel Chopard, célèbre collectionneur et historien amateur vichyssois.
Domaines
Histoire
Origine : Accord explicite pour ce dépôt