La parcelle diagnostiquée a livré deux occupations. Les vestiges d'une halte datant du Paléolithique supérieur ancien piégés dans une fente de gel. Ce mobilier ne doit sa conservation qu'à ce type de contexte taphonomique. Il s'agit d'un ensemble de pièces en silex témoignant de la taille de blocs sur place. La présence de certaines pièces de débitage associées à des outils diagnostics permet de dater cette occupation de la culture aurignacienne, inédite en Essonne et plus largement, très mal connue dans le centre du bassin parisien. La seconde occupation date de l'Antiquité et est marqué par un ensemble de constructions dont l'interprétation demeure compliquée à cause de leur arasement. Un bâtiment rectangulaire construit en pierres, conservé sur une quarantaine de centimètres, marque le "centre" de cette occupation. Son remplissage est composé d'enduit peint, de tuiles, et de céramique datant du IIIe-IVe siècles. Tout cet ensemble est plus tardif que les vestiges du Haut-Empire découverts dans le centre ville d'Arpajon. Il pourrait s'agir des vestiges d'un habitat péri-urbain. Le reste de la parcelle est marqué par la présence de nombreuses structures drainantes telles que des fosses et de très nombreux drains empierrés d'époques moderne et contemporaine. Ces activités agricoles sont complétées par la présence de vergers dont il subsiste une série de fosses de plantation dans la partie est.