La résilience des infrastructures urbaines dans la smart city
Résumé
A city can be viewed as a "system of systems", where various critical and supporting infrastructures contribute to overall functionality and resilience. Each of the urban infrastructures has a unique nature and plays a different role in the city, contributing to the functionality of other infrastructures, directly or indirectly, and forming a complex network of relationships, which characterizes modern cities and improves their efficiency (Liu and Song, 2007). of relationships, which characterizes modern cities and improves their efficiency (Liu and Song, 2020). Moreover, in many cases, these infrastructures are physically close to each other and, therefore, a damage or adverse event may affect several of them simultaneously. This complexity, interdependencies, and proximity exploit the vulnerability of the infrastructures and facilitate the propagation of failures from one to another, thus limiting the effectiveness of resilience assessment approaches (Mohebbi et al., 2020). In addition, the variation in parameters, type of service, and nature makes a straightforward and unified assessment approach impossible.
We will see that there is no unified definition of infrastructure resilience, which has hindered the development of a simple assessment method for this resilience and poses the challenge of its measurement (1).
Our field of application is the smart city, whose connected urban infrastructures are at the heart of various threats. In a second point, we will study the city of Dijon, which, with its On'Dijon project and in the absence of a standard model, serves as a textbook case for many cities in France and abroad (PUBLICA-KPMG,2021). From the outset, the Dijon metropolis has been noted for its ambition and its method, which places it among the world's leading intelligent cities. This is a relevant field for examining the resilience of urban infrastructures from the point of view of operators (2).
Une ville peut être considérée comme un "système de systèmes", où diverses infrastructures critiques et de soutien contribuent à la fonctionnalité et à la résilience globale. Chacune des infrastructures urbaines a une nature unique et joue un rôle différent dans la ville, contribuant à la fonctionnalité des autres infrastructures, directement ou indirectement, et formant un réseau
complexe de relations, qui caractérise les villes modernes et améliore leur efficacité (Liu et Song, 2020). En outre, dans de nombreux cas, ces infrastructures sont physiquement proches les unes des autres et, par conséquent, un dommage ou un événement indésirable peut en affecter plusieurs simultanément. Cette complexité, les interdépendances et la proximité exploitent la vulnérabilité des infrastructures et facilitent la propagation des défaillances de l'une à l'autre, limitant ainsi l'efficacité des approches d'évaluation de la résilience (Mohebbi et al., 2020). En outre, la variation des paramètres, du type de service et de la nature rend impossible une approche d'évaluation directe et unifiée.
Nous allons voir qu’il n'existe pas de définition unifiée de la résilience des infrastructures ce qui a entravé la mise en place d’une méthode d'évaluation simple de cette résilience et pose le défi de sa mesure (1).
Notre terrain d’application est la ville intelligente (smart city) dont les infrastructures urbaines connectées sont au cœur de menaces diverses. Dans un deuxième point nous étudierons tout particulièrement la ville de Dijon qui, avec son projet On’Dijon et en l’absence de modèle type, sert de cas d’école à nombres de villes en France comme à l’étranger (PUBLICA-KPMG,2021). Dès son origine, la métropole de Dijon a été remarquée pour son ambition et sa méthode, ce qui la hisse au rang des villes intelligentes de rang mondial . C’est un terrain pertinent pour interroger la résilience des infrastructures urbaines envisagée du point de vue des opérateurs.
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