The Capitoline Temple of Jupiter. The Best, the Greatest, but not Colossal
Résumé
It is generally assumed that the temple of Jupiter Optimus Maximus was hexastyle, colossal, and occupied a rectangular platform consisting of a grid of cappellaccio walls that matched the measurements provided by Dionysius of Halicarnassus. Yet neither the Greek historian nor any other sources provide this information explicitly. We argue for a smaller, yet still huge, Capitoline temple that occupied one sector of the platform and was eventually framed by a colonnaded portico. The plan of our Tuscan temple matches the surviving foundations, is in accordance with Vitruvius and other sources, and follows the principles of Roman architecture. Its elevation takes into account the latest investigations and the recent finds of terracotta revetments from the Capitoline temple, is consistent with its depictions on coins and marble reliefs, and is supported by the first structural verification of the imperial entablature ever made to date. Finally we re-assess the cultural exchanges between Rome, Etruria, and the broader Mediterranean area in the light of the new reconstruction.
On suppose généralement que le temple de Jupiter Optimus Maximus était hexastyle, colossal, et occupait une plate-forme rectangulaire constituée d'une grille de murs en cappellaccio qui correspondait aux dimensions fournies par Denys d'Halicarnasse. Pourtant, ni l'historien grec ni aucune autre source ne fournit cette information de manière explicite. Nous défendons l'idée d'un temple capitolin plus petit, quoique de dimensions encore très importantes, qui occupait un secteur de la plate-forme et était éventuellement encadré par un portique à colonnades. Le plan de notre temple toscan correspond aux fondations conservées, est conforme aux descriptions de Vitruve et à d'autres sources, et suit les principes de l'architecture romaine. L’élévation proposée tient compte des dernières recherches et des récentes découvertes de revêtements en terre cuite provenant du temple Capitolin, est cohérente avec ses représentations sur les pièces de monnaie et les reliefs en marbre, et est soutenue par une toute première vérification structurelle de l'entablement impérial réalisée. Enfin, nous réévaluons les échanges culturels entre Rome, l'Étrurie et la région méditerranéenne à la lumière de notre nouvelle reconstruction.