Patterns langeriens : une hypothèse pour l’analyse de la musique mixte
Résumé
En partant d’une perspective spectromorphologique je propose une approche analytique pour les
musiques mixtes en tant que symboles présentationnels. Ces symboles sont pour Susanne Langer
définis par trois aspects : ils sont articulés, fonctionnels et signifiants. D’un côté, je propose une
approche analytique qui permet à la fois de comprendre l’articulation et la fonctionnalisation des parties
instrumentales et électroniques dans leur relation réciproque, et de l’autre côté je tente de déterminer la
prédominance de cette interaction en tant que forme signifiante, mais implicite, de la relation humain machine.
Par conséquent, l’analyse de la relation entre parties instrumentales et électronique sert pour
fonder une analyse paradigmatique de l’expressivité de ces symboles et ainsi de la couleur sémantique
d’une oeuvre dans son entièreté. Pour ce faire je vais d’abord éclaircir sur le plan théorique le lien
existant entre la spectromorphologie, la philosophie de Susanne Langer et de Paul Ricoeur, pour ensuite
montrer une application d’une telle théorie sur le plan analytique. La notion de geste et en particulier de
« monde de l’action » seront en ce sens approfondies. J’arrive enfin à envisager une analyse
morphologique et sémantique en même temps qui permet de comprendre la musique mixte du point de
vue de la relation entre les sons et les gestes musicaux ainsi que de sa portée signifiante.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)