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Communication Dans Un Congrès Année : 2020

Not Just an 'Extra-musical' Scandal: A Musical Dialectic in and through the Sex Pistols' Recordings

Pas simplement un scandale « extra-musical » : convetions et innovations dans le son de l’album de studio des Sex Pistols

Résumé

Among the first impressions you get when listening to the only studio LP by the Sex Pistols is its sound quality — too good and professional to be associated with the idea of musical ‘ineptitude’, on the basis of which the media, their management, fans and even some researchers have presented the band as counter-culture figures, authentic punk rockers or just a ‘swindle’. Indeed, nearly the whole recording session took place at Wessex Sound Studio, one of the major studios in London, under the control of producer Chris Thomas of Beatles and Pink Floyd fame along with Bill Price, the chief engineer of the studio. Retrospective interviews with these two veteran producers give researchers precious clues, often overlooked, to understanding the process of the sound evolution of the Pistols. Of particular significance was the guitarist Steve Jones, most infamous for ‘extra-musical’ scandals even before joining the band, having to replace Glen Matlock, the bassist who left during the sessions. As a result of ‘serendipity’, a combination of power chords on the guitar and root notes on the bass guitar just following the former’s rhythmic progression, both played by the same musician, end up creating a particularly powerful but tight sound with the support of skilled engineering. This was a complete break from the sound led by Matlock’s quasi-counterpoint bass phrases, presumably influenced by 60’s beat-music. Matlock’s sound can be heard in only one song on the album but also in several demos and formerly unreleased studio/live recordings, the comparative analysis of which is the starting point for this study. More importantly, we will discuss how Jones’ approach to guitar/bass ‘mediates’ the Pistols’ music in co-ordination with more conventional elements (tempo, length, and horizontal form), as well as with typical drum and vocal sounds, using diverse conceptual and visual representational tools.
Parmi les premières impressions qui vous viennent à l’écoute du seul LP produit par les Sex Pistols en studio, il y a cette qualité du son : trop bon et trop professionnel pour pouvoir être associé avec cette idée d'une « ineptitude » musicale, base sur laquelle les médias, le manager du groupe, les fans du groupe, mais même quelques chercheurs spécialistes, ont assis leur présentation du groupe : comme les figures mêmes d’une sorte de contre-culture, comme d’authentiques punk-rockers, ou encore comme une pure « escroquerie » (“swindle”). En fait, c’est bel et bien la quasi-totalité de la session d’enregistrement qui eut lieu au Wessex Sound Studio, l’un des studios majeurs de Londres, sous le contrôle du producteur Chris Thomas, réputé pour son travail avec notamment Beatles et Pink Floyd, avec Bill Price, ingénieur en chef du studio, également là. Des interviews rétrospectives avec ces deux producteurs vétérans donnent au chercheur de précieux indices, souvent négligés, qui permettent de comprendre le processus de l’évolution sonore des Sex Pistols. Particulièrement significatives y furent les performances du guitariste Steve Jones, des plus tristement célèbres pour ses scandales « extra-musicaux », et ce avant même de rejoindre le groupe, qui dut remplacer Glen Matlock, le bassiste, qui quitta tout durant les sessions. Résultat de la « sérendipité », cette combinaison de power chords sur la guitare et de notes basiques sur la basse, qui ne fait que suivre la progression rythmique de la première, les deux étant donc jouées par le même musicien, aboutissent à la création d’un jeu particulièrement puissant et dense, avec le soutien d’une ingénierie très habile. C’était cependant en rupture complète avec le son que dirigeaient les phrases quasi contrapuntiques de la basse de Matlock, qu’on peut présumer influencées par la beat-music britannique des années 1960. Le son de Matlock ne peut donc être entendu que sur une seule chanson de l’album, mais aussi dans plusieurs demos, et dans plusieurs enregistrements live et de studio qui n’avaient été publiés que tardivement, l’analyse comparative de tout ceci ayant été le point de départ de cette étude. Plus essentiellement, nous y discutons de la question de savoir en quoi l’approche de Jones de la guitare/basse accomplit la médiation vers la musique des Pistols, en coordination avec des éléments plus conventionnels (tempo, durée, et forme horizontale), mais aussi avec les sonorités typiques de la batterie et de la voix, nous aidant pour ce faire de divers instruments de représentation, conceptuels comme visuels.
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Origine Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-03973114 , version 1 (03-02-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03973114 , version 1

Citer

Sangheon Lee. Not Just an 'Extra-musical' Scandal: A Musical Dialectic in and through the Sex Pistols' Recordings. “London Calling”, IASPM UK & Ireland Online Conference, International Association for the Study of Popular Music (IASPM), UK & Ireland branch, May 2020, Londres, United Kingdom. ⟨hal-03973114⟩

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